Le dernier jet à entrer en service à Air Canada est hyperefficace, ultramoderne et entièrement conçu ici. Cette merveille de design et de génie aérospatial canadien, l’A220 d’Airbus (ex-C Series de Bombardier), est née à Mirabel, au Québec. Air Canada sera le premier transporteur nord-américain à exploiter l’A220- 300, la plus grande de deux versions.
Plus de liaisons sont possibles grâce à l’incroyable rayon d’action de 3200 milles marins (5926 km) de l’A220. Nos premiers A220 sont désormais en service et les trajets Montréal-Seattle et Toronto-San Jose, en Californie, seront disponibles à compter de mai.
L’efficience énergétique par siège de cet avion est 20 % supérieure à celle d’un appareil comparable, en partie parce que ses réacteurs ont une soufflante que son système d’entraînement fait tourner trois fois moins vite que le compresseur et la turbine. La légèreté de l’alliage lithium-aluminium du fuselage de l’avion et de la fibre de carbone des ailes permet aussi à l’A220 d’être moins énergivore.
Pour un pilote, l’A220 offre le meilleur d’un avion de ligne moderne : le minimanche propre à Airbus des commandes de vol, qui contrôle le roulis et le tangage ainsi que les ailerons et déporteurs qui permettent de faire virer l’appareil. On y trouve aussi un dispositif futuriste de visualisation tête haute qui s’affiche devant le parebrise en plus des listes électroniques de vérifications déjà connues des pilotes de Boeing 787 à Air Canada.
J’aurais bien aimé pouvoir le piloter. Les pilotes d’Air Canada sont formés pour un seul appareil, mais tous nos agents de bord ont ajouté l’A220 à leur liste. Durant la haute saison estivale, quelque 160 pilotes vous mèneront en A220 vers des destinations à travers l’Amérique du Nord.