Faites la connaissance de Paul, commandant sur 777 de Boeing, récemment en vedette dans la série #PeopleOfPearson de l’aéroport international Toronto-Pearson
jui 1, 2018

J'avais 18 ans quand Air Canada m'a embauché à titre de second officier sur DC-8. Auparavant, j'avais été pilote pour la Police provinciale de l'Ontario à Belleville, en Ontario, au cours de l'été de 1972. Je pilote des avions pour Air Canada depuis maintenant plus de 45 ans.

De bien des façons, l'aviation a considérablement changé depuis mon entrée en service. À mes débuts à l'aéroport Toronto-Pearson, je pouvais garer ma voiture, traverser le stationnement à pied jusqu'à l'aire de trafic et monter directement dans l'appareil. Pour la planification des vols, la Régulation des vols et moi comparions nos calculs relatifs au carburant et à l’itinéraire à l'aide de graphiques, d'un crayon et de papier. Dans le poste de pilotage, il y avait même un dispositif de navigation aux étoiles pour guider les vols transocéaniques. Maintenant, on s’en remet entièrement au GPS.

J'ai réalisé mon rêve de piloter de nouveaux avions de plus en plus imposants et rapides qui parcourent des distances toujours plus grandes. J'ai piloté les DC-8 et DC-9, les 727 et 747 de Boeing, le L-1011, les A320, A330 et A340 et, depuis avril 2007, le 777 de Boeing, pour un total de plus de 26 000 heures inscrites à mon carnet de vol. Au fil des ans, ce qui m'a le plus marqué est la fiabilité des avions. La sécurité est l'élément le plus important de mon travail. Les pilotes doivent s'entraîner encore et encore. Ils doivent aussi demeurer en bonne santé. Lorsque je suis à la maison, je me rends au camp d'entraînement tous les jours. Chaque fois que je voyage à destination de Hong Kong, j'amène des membres de mon équipage en randonnée à Victoria Peak.

Mieux que quiconque, les pilotes ont l'occasion de voir Dame Nature à l'œuvre. C'est uniquement en vol que l'on peut constater à quel point la Terre est formidable. J'ai admiré le lever du soleil à l'horizon, les étoiles et des aurores boréales. Vues du ciel, les terres mentionnées dans les livres d'histoire deviennent bien réelles. La plupart des gens s'imaginent que le monde est grand et infini, mais un pilote le perçoit comme un petit ballon, vu d'en haut. Lorsque je prendrai ma retraite, ce sont mes collègues qui me manqueront le plus. Dans le monde de l'aviation, le personnel est le meilleur qui soit. Nous faisons partie d'une grande famille.

- Paul, commandant sur 777 de Boeing, Air Canada

 #PeopleofPearson

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