Voici Bruno, coordonnateur – Dégivrage, qui a récemment publié son histoire dans l’album Facebook #PeopleOfPearson de l’aéroport Toronto-Pearson
nov 1, 2018

« À titre de coordonnateur – Dégivrage à Air Canada, je suis à la tête d’une équipe de contrôleurs – Dégivrage qui détermine quels avions doivent aller à l’installation centrale de dégivrage de Toronto-Pearson avant le décollage. Nous inspectons chaque avion pour décider s’il doit être dégivré, c’est-à-dire s’il est couvert de ce que nous appelons une « contamination », comme de la neige, du givre ou du verglas.

Le but ultime de notre travail est de protéger la sécurité de nos clients et de nos avions. Lorsque la température diminue, beaucoup de facteurs peuvent entraîner la formation de givre, de neige ou de glace sur un avion. Les contrôleurs – Dégivrage circulent sur l’aire de trafic chaque matin puis tout au long de la journée pour inspecter nos avions aux postes de stationnement afin d’en autoriser le départ. Nos véhicules sont équipés d’une plateforme qui permet aux contrôleurs de s’approcher de l’aile pour faire ce que nous appelons une « inspection tactile », à savoir toucher l’aile pour déceler la présence d’une contamination. La décision finale de faire dégivrer un avion revient aux pilotes. Je dois donc m’assurer qu’ils savent si l’avion est propre ou quelle est la nature de la contamination.

Le dégivrage est effectué à l’aide de glycol de types I et IV. Le type I est orange et chauffé à une certaine température. Il sert à enlever la contamination sur la surface de l’avion. Le type IV, qui est vert, empêche l’accumulation de neige et de glace après l’application du glycol de type I. Les contrôleurs transportent du liquide de type I dans leurs véhicules et peuvent le pulvériser sur de minces couches de givre. Si la couche de contamination est trop épaisse pour être traitée par un contrôleur, l’avion doit se rendre à l’installation centrale de dégivrage. Mon rôle est de décider dans quel ordre les avions s’y rendent.

Pendant la saison du dégivrage, il n’y a pas deux jours pareils, parce que tout dépend des conditions météorologiques. Nous parlons avec le Centre d’exploitation, la Régulation des vols, l’installation centrale de dégivrage et nos pilotes. Nous savons qu’un retard d’avion se répercute sur ses passagers, ce qui peut entraîner un effet domino. Nous faisons tout pour l’éviter, la sécurité demeurant toutefois notre priorité absolue ».

- Bruno, coordonnateur – Dégivrage d’Air Canada à l’aéroport international Toronto-Pearson

#PeopleofPearson
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