Voici Victor, directeur de bord, récemment en vedette dans l’album Facebook #PeopleOfPearson de l’aéroport Toronto-Pearson
jan 1, 2019

« Je suis directeur de bord, au service d’Air CanadaSite Web externe qui pourrait ne pas respecter les directives en matière d'accessibilité. depuis 24 ans. J’ai su dès l’âge de 8 ans que je voulais travailler dans l’aviation. Je voulais être dans un aéroport et entouré d’avions. Je voulais voyager partout dans le monde. J’adore l’odeur du kérosène depuis que je suis tout petit.

Ce soir, je serai à bord d’un vol complet reliant Toronto-Pearson et Paris. On atterrira l’an prochain, en 2019. Les passagers d’un vol comme celui-ci sont très enthousiastes. On peut sentir l’excitation dans la cabine. Nos passagers ne savent pas nécessairement à quel fuseau horaire se fier pour déterminer quand sonne minuit, alors ils célèbrent l’arrivée du Nouvel An quand bon leur semble partout dans l’appareil.

En tant que directeur de bord, je fais la liaison entre le poste de pilotage et le personnel de cabine, ainsi qu’avec nos clients, bien sûr. Le personnel de cabine et moi faisons tout notre possible pour anticiper les besoins de nos clients et assurer leur confort et leur sécurité, avec soin et avec classe, tout au long du vol. Il s’agit pour nous d’un honneur et d’un privilège, surtout en cette soirée de veille du jour de l’An.

Certains aspects de ce travail peuvent vous marquer de manière incroyable toute votre vie. Il y a quelques années, j’ai rencontré un homme qui amenait sa petite-fille à Vancouver. Elle avait perdu sa mère et, désemparée, elle refusait de monter à bord. Pour épauler le grand-père, nous avons adressé des mots d’encouragement à sa petite-fille. J’ai dit à cette dernière que j’avais déjà été jeune et qu’il faut toujours garder espoir. À Vancouver, je les ai aidés à débarquer et à se rendre au carrousel à bagages, puis je les ai accompagnés jusqu’au garage. J’ai fait partie de leur histoire. Cinq ans plus tard, j’ai écrit au grand-père pour prendre des nouvelles de sa petite-fille. Il m’a dit que j’ai été d’une importance vitale ce jour-là. Ce fut très touchant de savoir que j’ai contribué à rendre les choses plus agréables pour elle.

J’essaie de faire preuve d’humanité et de cordialité avec tous les passagers à bord. Lorsque les gens vous laissent entrer dans leur monde, vous comprenez ce qu’il faut faire pour rendre leur vol exceptionnel et mémorable. C’est ce qui m’importe, et c’est ainsi qu’on arrive à savoir ce qui compte vraiment dans la vie. »

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