Merci, Monsieur le Président. Merci, et bonjour.

Je suis ici aujourd’hui pour parler des récents changements apportés à la structure tarifaire d’Air Canada. 

Je suis accompagné de deux membres de la haute direction d’Air Canada : Mark Galardo, vice-président général – Chiffre d’affaires et Planification du réseau, et David Rheault, vice-président – Relations gouvernementales.

Je suis désolé de ne pas vous parler en français. Je continue mes cours, mais [à mon âge], c’est difficile. Merci pour votre compréhension.

Avant de détailler nos récents changements, il est important de souligner le contexte dans lequel ils s’inscrivent, soit celui d’une forte concurrence sur le marché intérieur, qui se traduit par une baisse des prix, un plus grand choix pour les passagers et une pression accrue sur les transporteurs pour qu’ils soient plus concurrentiels. Les changements que nous avons annoncés ont été et continueront d’être communiqués à nos clients dans la plus grande transparence.

La croissance de sociétés aériennes comme WestJet et Porter, ainsi que l’arrivée de Flair, ont profondément bouleversé la dynamique du marché. Au cours des dix dernières années, la proportion de lignes intérieures où trois transporteurs sont en concurrence a plus que triplé, pour atteindre 54 % en 2023, soit la même proportion qu’aux États-Unis. 

Il ne fait aucun doute que cette concurrence accrue a fait baisser les prix des billets d’avion. Depuis 2011, comme le souligne une analyse d’InterVISTAS fondée sur des données de Saber, le tarif moyen pratiqué dans le marché intérieur a été réduit d’environ 20 % en dollars constants. Au cours de la même période, le nombre de passagers des vols intérieurs a crû d’environ 27 %. Davantage de personnes voyagent, et elles paient leurs billets moins cher. Pour rappel, le tarif moyen des vols intérieurs avait déjà baissé d’environ 35 % en dollars constants entre 1990 et 2011, selon Statistique Canada.

Dans ce contexte, les sociétés aériennes doivent faire évoluer leur offre pour répondre aux besoins changeants des passagers. Le dégroupage des tarifs, qui permet aux voyageurs d’acheter uniquement les services qui les intéressent, fait partie de cette évolution positive pour les passagers.

Aujourd’hui, Air Canada propose un large éventail d’options tarifaires adaptées aux préférences de chacun, comprenant ou non des services tels que les bagages enregistrés, les modifications de réservations, le remboursement et les repas à bord. Les clients ont ainsi la possibilité de choisir les options qui leur importent le plus, tout en permettant à Air Canada d’être plus concurrentielle.

Notre récente modification au tarif le plus bas d’Air Canada, le tarif de base, qui n’inclut plus les bagages de cabine, représente un autre pas dans cette direction.

Grâce aux outils en ligne et aux plateformes de comparaison des prix, il n’a jamais été aussi facile de magasiner les tarifs de billets. Les consommateurs peuvent facilement repérer les tarifs les plus bas offerts. Une véritable concurrence exige que les entreprises répondent aux forces du marché. C’est précisément ce que nous faisons. Nous harmonisons nos politiques sur les tarifs les plus bas avec celles déjà proposées par nos concurrents, comme WestJet, Porter et Flair, afin d’être en meilleure position pour attirer les clients soucieux des prix.

Ce faisant, Air Canada assure aux consommateurs une base cohérente pour comparer les tarifs offerts par les différents transporteurs aériens.

Il est important de noter que tous les autres types de tarifs d’Air Canada continuent de comprendre les bagages de cabine sans frais. Les bagages de cabine sont également compris dans tous les types de tarifs, dont le tarif de base, pour les marchés autres que ceux de l’Amérique du Nord et des destinations soleil.

Si le Comité souhaite poursuivre la discussion sur l’abordabilité, j’encourage ses membres à retourner à leurs recommandations précédentes, qui comprennent une révision de tous les coûts imposés par le gouvernement aux aéroports et aux sociétés aériennes, et le réinvestissement de tous les loyers perçus dans l’infrastructure aéroportuaire.

Actuellement, les taxes et les frais imposés par le gouvernement représentent environ 30 % du tarif moyen d’un vol intérieur. Si ces frais venaient à être réduits, cela changerait concrètement la donne pour les personnes qui voyagent au Canada. 

Dans le marché concurrentiel d’aujourd’hui, Air Canada doit répondre aux dynamiques de marché en temps réel afin de demeurer une option concurrentielle pour les voyageurs. La mise en place de structures tarifaires similaires chez d’autres transporteurs n’a pas suscité d’objection de la part du Parlement.

Les voyageurs ont tendance à privilégier le prix le plus bas annoncé, même si des frais supplémentaires finissent par augmenter le coût final et de faibles différences de prix peuvent nous exclure des options envisagées.

Nous conviendrons probablement tous que la concurrence constitue le meilleur moyen de garantir le meilleur service et les meilleurs prix aux Canadiens. Elle permet aux clients de comparer les produits et laisse le marché décider de ceux qui connaîtront ou non le succès.

Pour permettre à notre Société de demeurer concurrentielle, nous devons veiller à ce que nos tarifs soient comparables à ceux de nos concurrents, tout en offrant aux voyageurs la possibilité de payer uniquement pour les services qu’ils apprécient. Notre objectif est d’offrir des options abordables sans compromettre la qualité de nos services, afin qu’Air Canada conserve son statut de choix accessible et concurrentiel pour les voyageurs canadiens.

Nous sommes à votre disposition si vous avez des questions. Merci.